Musashi

Une communauté fraternelle d'hommes libres et déterminés, en alternative aux pièges de la société moderne

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mardi 30 décembre 2014

A travers le miroir


 

                                                                                   
1.  Civilisation et barbarie

Le monde moderne aime à se présenter comme l’aboutissement et le gardien de la civilisation. « Moi ou le chaos ». Il ne semble pas se souvenir qu’il doit son existence à l’ancienne tradition de la discussion critique et à la lutte contre l’arbitraire monarchique. Un discours - quel qu’il soit - se présentant comme le seul raisonnable et possible est précisément l’inverse d’un discours civilisé. C’est une barbarie avide, qui a pris une apparence convenable pour mieux parvenir à ses fins.

mardi 23 décembre 2014

Portrait de l'homme moderne


Un synopsis et quelques extraits du nouveau livre de Marc Rameaux « Portrait de l’homme moderne » :

Grégoire est un homme croyant aux vertus de la société libérale moderne. Celle-ci garantit pour lui ouverture d’esprit, récompense du mérite, prospérité et respect du droit dans la société. Dans les yeux de Grégoire, elle est le sommet du monde civilisé. Il en joue pleinement le jeu, avec un engagement et des qualités personnelles indéniables.

Moderne candide, mais moins naïf qu’il n’y parait, Grégoire recèle un autre versant de sa personnalité qui lui souffle que les règles du jeu pourraient être différentes de ce qu’il avait imaginé. Cette autre face lui permet d’être entouré d’amis véritables, malgré son apparente superficialité, communauté d’amis qui lui apportera une aide décisive à un moment critique de sa vie.

Grégoire vivra des expériences remettant en question ses convictions et découvrira les clés véritables de la société moderne. Il prendra conscience des labyrinthes et des toiles qui peuvent prendre les hommes au piège. Il goûtera enfin ce que sont le prix et les conditions d’une véritable liberté.

 "Le portrait de l'homme moderne" est en ligne, au format papier et kindle :


dimanche 21 décembre 2014

UN DIRIGEANT VERITABLE ? LA FRANCE EN COMPTE AU MOINS UN




Fabrice Brégier. Ce nom vous rappelle-t-il quelqu’un ? Peu de personnes répondront par l’affirmative. Car le patron d’Airbus depuis le 1er juin 2012 est quelqu’un de discret. S’affirme-t-il donc trop peu ? 

Fin 2013, Airbus signait la plus grande année commerciale de son histoire, avec 1619 commandes et 1503 ventes nettes. Se permettant même de décrocher une commande ferme de 31 A350 par Japan Airlines, succès historique auprès d’une compagnie qui avait toujours acheté Boeing. 

La réalisation du nouvel A350 fut le contre-exemple de toutes les erreurs commises sur l’A380, erreurs que Fabrice Brégier finit par corriger et résoudre une par une lorsqu’il prit la direction d’Airbus. Il géra finement la transition de l’A320 à l’A320 NEO, et finit l’année 2014 en tenant la livraison de ses A350 au Qatar en temps et en heure. Voilà ce qu’est une bonne façon de s’affirmer.

A l’heure où nombre de dirigeants économiques passent plus de temps sous les feux des médias qu’au milieu de leurs équipes, n’appliquent que des actions simplistes de « cost killing » sans connaissance de leur appareil industriel, à l’heure ou l’ego est confondu avec la personnalité, il est réconfortant de voir une autre trempe de dirigeant montrer l’exemple.

mercredi 3 décembre 2014

CONCURRENCE ET COMPETITIVITE : 4 LIEUX COMMUNS REVISITES

1         Les deux principes de l’économie de marché

Toute économie de marché est fondée sur deux principes, l’un sans cesse brandi et loué par les néo-libéraux, l’autre beaucoup moins connu et mis en avant, qui en est pourtant le véritable moteur.

Ce n’est que de la tension entre ces deux principes, d’ailleurs contradictoires, que provient toute création de richesse et toute économie bien gérée.

La méconnaissance de ces deux forces contraires et de leur tension dynamique pour animer le moteur économique est la misère du néo-libéralisme, qui lui préfère la vénération abêtissante d’une seule idée.

Il est vrai que se prosterner indéfiniment devant un principe unique doit avoir pour eux quelque chose de rassurant, à la mesure de la capacité et de la force de leur esprit. Afin de déjouer la bêtise de ces dévots, explorons ce qu’est la véritable tension créatrice de l’économie.

lundi 1 décembre 2014

L'Orque




Comment le mérite véritable a été remplacé par son imposture et porte des hommes médiocres aux postes de décision – Une nouvelle organisation de la société et de l’économie pour y remédier – Une certaine idée de l’homme


Cet article résume l’analyse et le projet de société de l’ouvrage « L’orque », de Marc Rameaux




« L’ego est en raison inverse de la personnalité »

Vladimir Jankélévitch


Le monde économique moderne soulève des inquiétudes croissantes, qui ont déjà fait l’objet de plusieurs ouvrages. Nombreuses sont les critiques qui en ont dénoncé la dureté, l’extrême rapidité, parfois la violence psychologique.

L’évolution vers un monde de plus en plus compétitif et globalisé, ou bien la remise en question de l’économie de marché elle-même, sont les critiques les plus fréquemment invoquées, accompagnées de solutions diverses selon les tendances politiques des auteurs.

Mais si le problème n’était pas là ? Nombreux pensent que l’économie et le monde de l’entreprise sont restés à peu près les mêmes, mais en plus dur, plus rapide, plus complexe. Le malaise que nous ressentons provient de beaucoup plus loin.