Musashi

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jeudi 28 juillet 2016

Trois cibles et trois leurres



La situation est telle que nous semblons être cernés de toutes parts, sans savoir laquelle des menaces est la plus critique : néolibéralisme, islamisme ou corruption et lâcheté de l’état détourné à des fins personnelles ?

Savoir lesquelles sont les causes, lesquelles les effets, comment trouver des parades, et laquelle des trois est la plus critique nous est difficile. D’autant plus que la pression de l’urgence et la dégradation maintenant quotidienne de notre société sont propices à la panique.

Dans de telles situations, il faut garder la tête froide, affronter les menaces une par une, en gardant surtout le sens des priorités.


jeudi 14 juillet 2016

Le bonheur d'être rouge

Je ne suis pas communiste, loin s’en faut. Je ne peux cependant me départir d’une sorte de tendresse vis-à-vis de certains d’entre eux.

J’entends déjà pousser de hauts cris. Ne venez pas me rappeler les crimes staliniens, ceux des autres dirigeants de l’URSS ni ceux d’autres régimes communistes. Ne prenez pas cette peine, je ne vous les contesterai pas.

Ne cherchez pas non plus à me convaincre de l’échec prévisible de toute économie planifiée, ni du caractère incontournable de l’économie de marché : ceux qui me lisent m’ont vu en faire plus d’une fois la démonstration.

Ce n’est pas de cela dont je vais vous parler. Je vais commencer par une part affective, qu’il m’est impossible de renier. Celle d’un grand-père communiste qui, par conviction de la valeur de la connaissance, mettait toutes ses dernières énergies à m’apprendre à lire le plus tôt possible, me léguant un bagage inestimable.

samedi 2 juillet 2016

Le véritable clivage du Brexit



Le souffle de l’apocalypse tant annoncée par les thuriféraires de l’UE étant retombé en une semaine, et le résultat étant ce qu’il est malgré les menaces dignes du « Parrain » de la part du président de la commission, beaucoup de commentateurs ont cherché à comprendre quelles lignes sociales le Brexit avait tracées.

Gaspard Koenig en a entrepris une première « analyse » dans le Figaro Vox, dont la tonalité confine bien davantage au mépris et à la haine profonde qu’à la volonté de comprendre. 
 



Vu selon son prisme, les partisans du Brexit sont nécessairement des brutes sous-éduquées, l’attachement à un état nation la pierre angulaire de tous les fascismes et de toutes les guerres, jusqu’à réclamer que Londres fasse sécession du reste du Royaume-Uni, tout en dénonçant les « fictions de romancier » de ses adversaires...


Gaspard Koenig ne semble pas le moins du monde gêné par ses propres méthodes d’argumentation, qui outrepassent ce qu’il reproche aux plus arriérés de ses adversaires : mépris, appel à la haine, essentialisation de celui qui est en désaccord avec lui, considéré comme un être inférieur.