Je ne voulais vraiment pas en parler, tant le sujet relevait pour moi de
l’évidence. Apparemment, à part chez quelques individus et veilleurs indépendants,
toute pensée un tant soit peu cohérente a été définitivement anéantie dans
la sphère politico-médiatique.
La question du burkini n’est en rien un débat sur la liberté de choix, sur
la tolérance de nos sociétés, sur « le droit à s’habiller comme l’on
veut », comme j’ai pu le lire sous la plume de quelques ravis de la crèche
néo-libéraux ou socialistes.
Placer la discussion sur ce terrain serait revenu à défendre en 1933 le
droit aux fringants jeunes gens nommés les SA de porter ces jolis brassards
ornés d’une croix gammée, comme s’il s’agissait d’un simple choix
vestimentaire.
Le burkini n’est ni un choix vestimentaire parmi d’autres, ni un signe
religieux, ni même un vêtement propre aux femmes d’une communauté. Le burkini
est un uniforme, un vêtement de combat d’une armée totalitaire en ordre de
bataille, ne rêvant que de faire la peau à l’occident et plus généralement
d’écraser tous ce qui n’est pas eux. Qui plus est, ces rêves de destruction et
de domination sont devenus leur seule raison d’être et le seul moteur de leur
existence, sans qu’aucun accomplissement positif ne vienne s’y glisser.