L'idéal de vie de la communauté de l'Orque est de parvenir à la complète indépendance et autonomie : nous ne cherchons pas à révolutionner le monde actuel, mais nous voulons marquer le fait que nous ne voulons plus rien avoir de commun avec lui. Par l'exemple qu'elle constitue, la communauté de l'Orque peut amener le monde présent à changer.
L'Orque réactive les notions de phalanstères, villages communautaires de citoyens entièrement maîtres de leur destin. Le détail de fonctionnement des villages est explicité dans le livre "L'Orque", mais disons en substance qu'il recherche un équilibre entre aspirations individuelles et aspirations collectives de l'homme, les précédentes expériences communautaires ayant échoué par excès de collectivisme.
Les communautés puisent également leur mode de vie de "La République" platonicienne, et du meilleur des anciennes cités grecques à leur apogée. Il s'agit d'une défense et d'une reconstruction du monde civilisé. Le monde post-moderne - ou néo-libéral - dans lequel nous vivons s'arroge le monopole du point de vue civilisé, selon une parfaite imposture. Il vit en réalité à crédit de tout ce qui a constitué la civilisation dans laquelle nous vivons, nous précipite dans une forme de décadence d'êtres indifférenciés et narcissiques, et prépare finalement le terrain aux nouveaux barbares qu'elle prétend combattre.
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