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mercredi 15 juin 2016

Inverser la peur


Nadia Remadna, chef de file de la « Brigade des mères » à Sevran, est menacée de mort depuis le mois de mars 2016, à travers des appels téléphoniques très inquiétants.

Son fils a été agressé très violemment il y a quelques jours, nez brisé et visage tuméfié, par des jeunes qui lui ont laissé le message : « Ta mère n’est pas une bonne musulmane, elle va mourir …. »

Nadia Remadna mène depuis deux ans une lutte courageuse et intelligente à la tête de la Brigade des mères : ramener les jeunes tentés par le djihadisme vers leurs liens familiaux et humains, les arracher à la drogue mortelle de l’islamisme.

Elle est aussi une femme de terrain dont les alertes et les messages ont une valeur inestimable quant à la situation des banlieues gangrenées par l’islamisme.

Il est difficile de parler après elle sur ce sujet : elle confirme ce que tous craignaient, le cantonnement des jeunes musulmans dans le communautarisme, la lâcheté et le clientélisme des élus locaux accentuant gravement le déni des valeurs de la république, la loi des caïds jouant de l’intimidation et plaçant des quartiers entiers sous coupe réglée.

Les Territoires perdus de la République sont plus que jamais d’actualité, les violences scolaires et la terreur pour les écoliers juifs et chrétiens obligés de s’exiler, la passivité et la lâcheté totale des pouvoirs publics face aux caïds jouant de l’intimidation et de la provocation, le discours du "vivre ensemble" devenu l’archétype d’une « modération » cachant la pire des couardises et retournant l’accusation contre les victimes. Tout ceci est connu, mais lorsque Nadia Remadna en parle, la puissance du terrain et du réel fait sentir tout son souffle, imposant le respect.

L’agression de son fils il y a quelques jours dépasse le fait déjà inacceptable en soi. Cette agression est lourde de sens, son enjeu est énorme, ainsi que la chance qui nous est donnée, si nous savons la saisir.

Car nous avons ici une femme et sa famille musulmanes qui cette fois s’opposent aux musulmans radicaux, qui cette fois leur tiennent tête avec courage, qui cette fois ne se taisent pas et affirment que le projet commun de la République doit dépasser tous les communautarismes.

Et quelle aide leur apportons-nous ? Comment les pouvoirs publics ont-ils pu laisser impunies des menaces gravissimes depuis le mois de mars 2016, jusqu’au passage à l’acte violent il y a quelques jours ?

Lorsque des musulmans affirment leur attachement à la France, aux valeurs de la République, qu’ils sont allés chercher l’indépendance et la liberté existant encore dans notre pays, cette fois pas seulement en paroles mais en actes, comment certains osent-ils encore parler « d’intégration », de « vivre-ensemble » alors qu’ils restent dans une répugnante passivité, au moment où il faudrait les soutenir de toutes nos forces.

Car « l’intégration » n’est pas affaire de bons sentiments, de discours douçâtres et de la fausse paix qu’ouvre la lâcheté. Elle doit être protection de ceux qui montrent l’exemple et action implacable contre ceux qui les menacent.

Il faut inverser le sentiment de peur, avoir l’initiative, ne plus être en seule position de défense, même solide. Depuis longtemps, les auteurs des menaces contre Nadia Remadna auraient dû être repérés, traqués sans merci, terrorisés, voire liquidés pour l’exemple.

Des précédents inconcevables existent, tel celui de la famille Godefroy, harcelée à Roubaix par des petits caïds de quartier. La seule réponse des pouvoirs publics fut d’aider au relogement de la famille harcelée ! C’est-à-dire donner l’exemple de la capitulation et de la lâcheté de la république face à ceux qui veulent faire leur loi. Le tout assorti d'accusations contre le père de famille à qui l’on reprochait de faire trop de vagues, quand il ne faisait que demander qu'un minimum élémentaire de vie commune soit respecté.


Car la lâcheté colle maintenant aux socialistes comme la peau à la chair, sauf bien entendu lorsqu’il s’agit de réprimer les victimes ou ceux qui conservent les formes du respect.

Sans doute, le calcul électoraliste rentre-t-il en compte. Mais puisque celui-ci est le seul argument qu’ils entendent, les socialistes se doutent-ils qu’il leur serait profitable électoralement de faire preuve pour une fois de fermeté, et pas seulement en paroles et coups de menton qui ne trompent plus personne ?

Il est largement temps de réprimer physiquement le salafisme et les salafistes, de leur casser la figure au sens propre, de les entretenir dans une terreur permanente inversant celle des caïds de Roubaix, les assurant que s’ils tentent des représailles, la prochaine vague sera immédiate et trois fois plus forte, allant jusqu’à la liquidation pure et simple de certains d’entre eux.


Le symbole et le message adressés en défendant Nadia Remadna serait trois fois puissant. Il inverserait enfin la chaîne de la peur, en terrorisant les caïds sur lesquels nous reprendrions l’initiative. Il montrerait la voie à la communauté musulmane française, donnant l’exemple d’une intégration sociale dépassant les bons sentiments et cessant de fuir ses responsabilités sous de faux prétextes. Et il affirmerait enfin qu’il n’y a aucune loi territoriale en France autre que celle de la République.


Que les socialistes le fassent par la bassesse électoraliste à laquelle ils nous ont accoutumés, mais qu’au moins ils le fassent.

1 commentaire:

  1. Les lois sont là, mais elles ne sont pas appliquées par peur, négligence, lâcheté ou opportunisme électoral, laissant croire à un multiculturalisme destructeur, dé-constructeur de la Nation qui perd son identité culturelle et sociale. Il en va de la survie de nos peuples en Occident.

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